Il y a trente ans, l'Union soviétique avait lancé un module de base pour une station orbitale. Mir était la première station spatiale modulaire assemblée en orbite et achevée en 1996. L’engin spatial devait fonctionner en trois phases de 5 ans chacune. Mais en fait, la station fonctionne depuis plus de 15 ans et a même survécu aux États-Unis.
Pendant longtemps en orbite, le monde a vécu une longue vie, représentant toute une histoire. La station a été un pionnier dans de nombreuses percées, mais elle avait aussi les problèmes d'un novice classique avec des histoires de panne de courant, d'accumulation de débris, de problèmes d'hygiène et de collisions orbitales. Même les réalisations des entreprises récentes de la Station spatiale internationale (ISS) ne pouvaient occulter la contribution du Monde, qui joue un rôle important pour la coopération internationale et a apporté une contribution inestimable à la science des vols spatiaux.
En anglais, le nom de la station «Mir» est traduit par «paix» dans le sens de la planète et «paix» par «état pacifique». Dans son utilisation originale, le mot «Mir» représentait le village, c'est-à-dire la communauté traditionnelle «avec des objectifs et des valeurs communs réunis dans un endroit où ils étaient plus susceptibles de vivre pleinement leur vie en tant que groupe cohérent». À propos de cela en 1996, a déclaré l'ancien directeur du programme Navette-Mir Frank L. Culbertson. Ce sens de la coopération caractérise bien la vie sur la station spatiale. Même si la World était une station spatiale russe, elle a accueilli plus de 100 voyageurs de dizaines de pays du monde, dont la France, l’Allemagne, le Japon et même l’Afghanistan.
Les astronautes américains sont arrivés sur le monde au cours de ses 10 premières années d'existence. Après l'effondrement de l'URSS, les programmes spatiaux russe et américain étaient en danger, les Américains perdant leur principal concurrent dans la course à l'espace et les Russes un effondrement économique. Pour que la NASA et Roscosmos (le destinataire du programme spatial soviétique) enregistrent leurs propres plans distincts, ils devaient s'unir et concentrer leurs efforts sur un projet commun.
La «première étape» de la coopération entre les États-Unis et la Russie a été le programme Shuttle-World, au cours duquel des astronautes des deux côtés ont effectué des visites conjointes. La «deuxième étape» a été la construction de l’ISS elle-même.
Le monde a rassemblé dans l'espace toutes les nations concurrentes sur Terre. La station est également devenue une fenêtre inestimable, offrant un potentiel de vol spatial à long terme.
La station spatiale a établi plusieurs enregistrements pour la durée de son séjour dans l'espace. Le cosmonaute Valery Polyakov a établi en 1995 un record de 437 jours, 17 heures et 38 minutes de séjour ininterrompu en orbite, Mir. Un an plus tard, l’astronaute Shannon Lucid établit un record d’endurance pour les femmes à 188 jours et 4 heures en orbite. Leur expérience ouvre une fenêtre sur l'étude des effets physiologiques et psychologiques d'un vol spatial de longue durée. Le monde a également mis en place des expériences visant à préserver la vie dans l'espace. La station a cultivé du blé. C'était la première culture obtenue à partir d'une seule graine dans l'espace. Donc, si les gens ont besoin de cultiver des pommes de terre sur une autre planète, par exemple, les voyageurs de l'espace devraient remercier le monde pour ces expériences.
23 mars 2001 Le monde touche à sa fin lorsque l’agence spatiale russe autorise la station à descendre d’orbite et que les travaux de construction de 134 tonnes survolent l’océan Pacifique. Les débris spatiaux se trouvent peut-être dans les profondeurs de l'océan, mais l'héritage laissé par l'ISS et les futures stations spatiales reste inchangé.
