La poussière de lune peut menacer la santé des astronautes

La poussière de lune peut menacer la santé des astronautes

Le géologue et astronaute Harrison Schmitt (pilote du module lunaire Apollo 17) utilise une pelle pour prélever des échantillons afin d’étudier des échantillons lunaires en décembre 1972. Il est clair que la poussière de lune adhère au costume d'astronaute

De nouvelles études montrent que les futurs colons lunaires pourraient souffrir de bronchites et d’autres problèmes de santé dus à l’inhalation de petites particules provenant de la surface du satellite. Le modèle de sol lunaire a montré sa toxicité pour les cellules du cerveau de souris et humain. Environ 90% des neurones humains du poumon et de la souris sont morts sous l’influence de particules de poussière.

Il s'avère que l'inhalation de poussières toxiques, même en petites quantités, constitue un danger pour la santé des futurs chercheurs lunaires, martiens et autres planétaires. La poussière de la lune provoque des réactions similaires à la fièvre saisonnière survenue parmi les membres de la mission Apollo. La poussière provoque une inflammation des poumons, ce qui augmente le risque d'autres maladies, telles que le cancer.

Alerte précoce de toxicité

La lune n'a pas d'atmosphère et son sol est constamment bombardé par des particules chargées des couches supérieures du soleil, qui sont libérées dans l'espace. Ils chargent le sol lunaire, le rendant électrostatique.

Lorsque les astronautes américains de la mission Apollo sont arrivés à bord du satellite, ils ont introduit le sol lunaire dans le module de commande, car celui-ci était collé à sa combinaison spatiale. Après avoir inhalé cette fine poussière, Harrison Schmitt, astronaute d’Apollo 17, a commencé à éternuer, ses yeux étaient larmoyants et sa gorge était douloureuse. Ces symptômes n'ont pas duré toute une vie, mais les scientifiques s'intéressent à l'impact de la poussière lunaire sur la santé des astronautes lors d'un long séjour sur la Lune. Les premières études ont montré que la poussière toxique provenant d’éruptions volcaniques terrestres, de tempêtes de poussière et de mines de charbon peut provoquer une bronchite, une respiration intermittente, une irritation des yeux et des cicatrices du tissu pulmonaire.

Les particules de poussière peuvent s'accumuler dans les voies respiratoires et les plus petites pénètrent dans les alvéoles (minuscules sacs dans lesquels le dioxyde de carbone est remplacé par l'oxygène). De plus, la poussière peut endommager les cellules de l'ADN, entraîner des mutations et le cancer.

Cellules contenant des particules de poussière

La nouvelle étude a utilisé des cellules pulmonaires humaines et des cellules cérébrales de souris. Les échantillons lunaires ne suffisent pas pour les expériences quotidiennes. Ils ont donc utilisé pour l’instant de la poussière de terre, qui ressemble à une toxicité lunaire. Les cellules ont été cultivées dans des conditions contrôlées et exposées à divers types de poussières.

Il s'est avéré que tous les types d'imitateurs tuent ou endommagent l'ADN dans une certaine mesure. La poussière est broyée à l'état de poudre, ce qui détruit jusqu'à 90% des deux types de cellules. Les simulateurs ont tué les cellules humaines avec une telle efficacité que les chercheurs n'ont pu réparer les dommages causés à l'ADN pendant longtemps.

L'analyse montre que le sol lunaire peut poser des problèmes de santé si l'astronaute passe beaucoup de temps sur le satellite.

Commentaires (0)
Recherche