Lignes martiennes: sable ou eau?

Lignes martiennes: sable ou eau?

En face de vous se trouve la pente intérieure d’un cratère martien à bandes sombres - «lignes de pente répétitives». On pense qu'ils forment des ruisseaux granulaires. Photo capturée par la caméra MRO HiRISE

Auparavant, les lignes sombres martiennes étaient perçues comme des indices de l'écoulement souterrain de l'eau. Mais de nouvelles données font allusion au fait qu’il s’agit d’un glissement de sable et de poussière. L'analyse est effectuée par l'appareil photo HiRISE MRO. On soupçonne qu'une certaine quantité d'eau est encore impliquée dans le processus, mais ils n'ont pas encore compris comment débuteraient les cours d'eau.

Ces caractéristiques ont été enregistrées en 2011 et immédiatement identifiées comme des points de localisation de l'eau. Ce sont des lignes sombres qui s’étendent progressivement vers le bas pendant la saison chaude et disparaissent en hiver. Dans des conditions terrestres, de tels processus se déroulent en présence de la vie, mais il est difficile de comprendre comment cela se passe dans le désert aride martien.

Il existe des milliers de telles caractéristiques et, ensemble, elles sont appelées «lignes de pente répétitives». Les données de la caméra HiRISE sont importantes car elles incluent des modèles 3D d'inclinaison de la pente. Les scientifiques ont examiné 151 caractéristiques sur 10 sites. Presque partout le niveau de la pente est de 27 degrés. Le fait qu’elles soient soumises aux saisons peut indiquer la présence d’eau, suffisante pour maintenir et développer la vie. Mais s'il en est ainsi, il est extrêmement difficile d'expliquer comment l'eau a réussi à survivre dans de telles conditions. Parmi les caractéristiques, il y a les sels hydratés, où les molécules d'eau sont associées à la structure cristalline.

Il est possible que les sels s’hydratent en retirant la vapeur d’eau de l’atmosphère, ce qui crée une goutte d’eau salée. Ensuite, le changement de saison entraîne un écoulement de mécanisme déclencheur. Le changement et la décoloration peuvent également être accomplis par des changements d'hydratation.

Les scientifiques pensent qu’une compréhension complète du flux n’est possible que lorsqu’on étudie sur place. Il y a une chance qu'ils soient suffisamment humides pour maintenir les formes de vie. Mais il sera important de protéger le site des microbes terrestres afin de ne pas gâcher l’étude.

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