Expériences sur les voies respiratoires des astronautes

Expériences sur les voies respiratoires des astronautes

À l’occasion de la Journée mondiale de l’asthme, l’astronaute de l’ESA Alexander Gerst se prépare à subir des mesures des voies aériennes avant le vol. L'expérience a été développée à l'Institut Karolinska en Suède. Il mesure la respiration des astronautes pour déterminer le niveau de santé de leurs poumons. Les résultats envoient au développement des meilleurs outils de diagnostic pour le traitement des maladies respiratoires chez les patients terrestres.

Comment fonctionne l'expérience? L'analyseur calcule la quantité d'oxyde nitrique dans l'air expiré. Trop d'allusions à l'inflammation. Les causes peuvent être environnementales, telles que la poussière et la pollution, ou cliniques, comme l'asthme. Mais que se passe-t-il dans l'espace?

Pour comprendre cela, les membres de l'équipage doivent respirer dans l'analyseur à une pression normale, puis à une pression réduite dans la passerelle, imitant la pression dans les habitats des colonies martiennes et lunaires. Les mesures sont ensuite comparées pour voir comment l’apesanteur affecte la santé des voies respiratoires. Dans l'espace, les astronautes sont des poissons jetés hors de l'eau. Comprendre le diagnostic, la surveillance et le traitement de la pneumonie est une étape importante dans la création d’un environnement de travail sûr. L'expérience est basée sur une étude menée à la station en 2005-2008. Les résultats préliminaires étaient inattendus. Les niveaux d'oxyde nitrique étaient plus bas lorsque les astronautes étaient dans l'espace. Mais les données ont montré que ces niveaux avaient initialement diminué immédiatement avant le vol. Ce n'est toujours pas une explication.

Il est important de comprendre qu'un niveau normal d'oxyde nitrique sur Terre peut être un signe d'inflammation des voies respiratoires dans l'espace. Ensuite, il doit y avoir une norme exacte pour résoudre le problème. L'expérience a commencé par la mission de l'astronaute Samantha Christophretti en 2015. Jusqu'à présent, il était possible d'obtenir des données de 8 membres d'équipage. Bientôt Alexandre les rejoindra. Il arrivera sur l'ISS en juin sur le satellite Soyouz et sera retardé de 6 mois.

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