La coopération spatiale entre les États-Unis et la Russie reste en vigueur

La coopération spatiale entre les États-Unis et la Russie reste en vigueur

La livraison commerciale de la NASA à l’ISS le 19 novembre 2018 est illustrée à l’image de la NASA. L'astronaute Serina Aunon-Chancellor a utilisé le bras robotique de la station pour saisir la capsule

Les autorités russes et américaines se sont félicitées de la mise en œuvre conjointe de la livraison d'espace le 19 novembre et ont déclaré que la coopération resterait en vigueur malgré les tensions politiques entre les pays.

Le directeur de Roscosmos, Dmitry Rogozin, et le responsable du département de recherche et opérations de la NASA, William Gerstenmayer, ont annoncé qu'ils envisageaient de travailler ensemble pour créer un avant-poste orbital lunaire. La Russie met actuellement au point un lanceur lourd et un nouvel engin spatial, qui complètent les projets américains en vue de futures missions sur la Lune.

Gerstenmayer dit qu'en termes d'exploration spatiale, les deux pays sont des partenaires efficaces. Cela est rapporté par le fait que les sanctions américaines ne se sont pas étendues à l'industrie spatiale.

La coopération spatiale entre les États-Unis et la Russie reste en vigueur

Sur la photo du 16 novembre 2018, le cargo russe Progress MS-10 décolle de la zone de lancement du site de lancement de Baïkonour (Kazakhstan). Rocket Union a livré le navire à l'ISS Rogozin a également tenté de revenir sur ses commentaires précédents concernant le trou de la station, survenu en août. Il a dit que le trou pourrait être foré en orbite ou lors de l'assemblage, mais n'a suspecté aucun des astronautes. Son discours direct: "Nous n'avons jamais blâmé les Américains, ce qu'on ne peut pas dire des médias, dont nous avons essayé de réfuter les propos à chaque fois."

Un petit trou a entraîné une perte de pression, mais les membres de l'équipage n'ont pas été menacés. Le trou était patché. La question est toujours sous enquête, mais jusqu'à présent, Roscosmos et la NASA ont accepté de ne pas commenter la situation. Les représentants des agences insistent sur le fait que la coopération humaine dans l'espace requiert une confiance et une honnêteté absolues.

Rappelons que Rogozin figurait sur la liste des sanctions américaines. Il espère recevoir une invitation de la NASA pour voir le nouveau vaisseau spatial américain en février. Cette visite devrait être la suite des réunions régulières des représentants de la NASA et de Roscosmos.

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