Les astronautes de la NASA ont marqué le premier atterrissage sur la lune, plaçant le drapeau américain à la surface du satellite.
Les gens sont partis sur la lune sept ans après le célèbre discours du président John F. Kennedy, qui considérait cette tâche comme un objectif national. Pourquoi la NASA est-elle obligée d'attendre encore 11 ans pour sa prochaine visite?
C’est la question posée par l’administrateur de la NASA, Jim Bridenstein, le 26 septembre, lors d’une réunion du Sous-comité du Sénat concernant le rôle de l’agence dans la course mondiale à l’espace. Beaucoup ne comprennent pas pourquoi attendre si longtemps si les gens l'ont déjà fait avec des technologies moins avancées. Mais l’administrateur dit que le délai est nécessaire et que la période est basée sur deux facteurs: l’ampleur de la mission et le financement.
Le calendrier de 11 ans était dû au fait que les objectifs modernes étaient différents de ceux de la mission lunaire Apollo. La NASA va maintenant essayer de faire beaucoup plus que dans les années 1960. L'administrateur actuel essaie même de ne pas utiliser le terme «retour». Ensuite, l'Amérique a débarqué 12 personnes sur la lune, mais depuis lors, personne n'a encore mis les pieds sur le satellite terrestre. Le plan actuel de la NASA consiste à mettre en place l'infrastructure nécessaire à de multiples visites (robotiques et humaines) sur la Lune. C'est-à-dire qu'il est nécessaire de créer une passerelle - une petite station spatiale sur une orbite elliptique de 6 heures, qui ouvrira l'accès à la surface lunaire.
Il est important de prendre en compte le fait que la mission Apollo est apparue au plus fort de la guerre froide, alors que l'Amérique et l'URSS travaillaient d'avance. L'Amérique a mis le drapeau, mais la lune a été littéralement abandonnée.
L'administrateur n'a pas oublié le sujet du budget. À l'époque d'Apollo, la NASA recevait 50 milliards de dollars par an (l'équivalent actuel) et, à présent, 21 milliards de dollars pour toutes les missions. Il s’avère que la NASA devra maintenant accomplir beaucoup plus de tâches, mais avec beaucoup moins de financement. Par conséquent, l'agence se félicite de la coopération avec des entreprises privées et soutient même l'émergence du secteur de la publicité dans l'espace.
