Absence de gravité

Absence de gravité

Les agences spatiales européennes s’unissent! La semaine dernière, l'ESA, le Centre allemand de l'aviation et de la cosmonautique et l'Agence spatiale française (CNES) se sont associés pour mener une campagne spéciale de vols paraboliques entièrement consacrée aux expériences dans le domaine des sciences de la vie. Du 4 au 7 juin, huit expériences ont été menées à trois niveaux de gravité partielle et une autre pour une campagne de vols paraboliques.

Lors de vols paraboliques sans gravité, les équipes de recherche sont soumises à des pics d'apesanteur de 20 secondes, au cours desquelles elles effectuent divers tests (de l'étude de la vie aux démonstrations technologiques en passant par la physique des matériaux). Qu'advient-il de ce degré d'apesanteur?

Les chercheurs ont eu l’occasion unique de réaliser des tests gravimétriques sur un quart, un demi et trois quarts. Le but est de mieux comprendre la dépendance biologique à la gravité. Les futurs colons vont passer beaucoup de temps sur Mars et la Lune, il est donc important de prendre conscience du niveau d’influence sur le corps et le fonctionnement.

Une expérience a étudié les effets de la gravité partielle sur la fonction cérébrale. Les premières analyses ont montré qu'une exposition à court terme à la microgravité augmente la fonction neurocognitive en raison d'une augmentation du flux sanguin vers le cerveau. Mais un long vol a un effet négatif. Un autre groupe a exposé les racines d'une jeune plante à des doses de gravité partielles et a contrôlé la croissance à l'aide de lasers pour étudier comment rester enracinées en l'absence de gravité. Les plantes s'adaptent rapidement à l'apesanteur, mais il est important de comprendre comment cela se passe au niveau cellulaire.

Les vols paraboliques sont l’un des moyens de créer des conditions de microgravité sur Terre. Mais comment font-ils? Cette manœuvre est souvent effectuée par l’A310 Zero-G. Après une forte montée à 50 degrés, les pilotes réduisent la poussée et l'altitude pour se débarrasser de la résistance et de la portance de l'air. Cela définit l'avion sur une trajectoire de vol parabolique. Ensuite, il tombe par-dessus la parabole, formant une poussée nulle pendant 20 secondes.

Pour obtenir une gravité partielle, définissez un angle inférieur. La manœuvre est répétée toutes les 3 minutes 31 fois par vol. L'ESA effectue des vols paraboliques deux fois par an pour la recherche en microgravité.

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