Une nébuleuse planétaire est un cadavre laissé après la mort d’une étoile. Lorsque les nébuleuses planétaires sont apparues pour la première fois dans un télescope, elles représentaient une forme circulaire ressemblant à des planètes géantes. C'était la raison du nom, bien qu'il ne reflète pas la vraie nature des objets.
Dans une étude récente utilisant le spectrographe MUSE sur le très grand télescope, il a été possible de trouver une complexité inattendue dans les gaz et les poussières éjectés par la géante rouge à la fin de son existence. La distribution des températures et des densités dans la nébuleuse ne correspond pas aux méthodes existantes et fournit des informations intéressantes.
Nous parlons de la nébuleuse de Saturne (NGC 7009), qui illustre un certain nombre de structures associées à divers atomes et ions. L'analyse a montré que ces structures représentent des différences dans les propriétés à l'intérieur de la nébuleuse, telles que des densités supérieures et inférieures, ainsi que des températures élevées et basses. En une seule analyse, MUSE peut capturer 900 000 spectres de minuscules zones du ciel, ce qui garantit de nombreuses données pendant des années d'analyse. En étudiant les informations, les chercheurs ont obtenu des cartes pour quatre températures et trois densités. Ils sont tous différents et montrent que le gaz à l'intérieur de la nébuleuse n'est pas homogène.
La présence de poussières peut également être démontrée par le changement de couleur entre différentes lignes d'émission d'hydrogène, et la couleur attendue est déterminée par la théorie atomique. L’équipe a constaté que la répartition de la poussière était dépourvue d’uniformité et qu’il y avait une baisse notable au bord de l’enveloppe de gaz interne. Tout cela parle de changements brusques dans les émissions de poussières au cours des dernières étapes de la mort de l'étoile ou de la formation et de la destruction locales de poussières.
Les résultats suggèrent également que les méthodes modernes de détermination de l'hélium devraient être améliorées. L'analyse a réaffirmé l'importance du rôle de MUSE dans l'étude des nébuleuses planétaires.
